Les soft skills, que l’on pourrait traduire par « compétences émotionnelles » ou « compétences socio-émotionnelles » sont le pendant des compétences dites techniques que sont les « hard skills », et dans le monde du travail de demain, elles seront indispensables.

En somme, face à l’intelligence artificielle, il faut de l’intelligence humaine. Celle qui permettra de prendre du recul, de faire des arbitrages, de mettre en perspective des résultats, de mesurer concrètement l’impact d’une technologie sur un domaine ou une organisation et d’en éviter les dérives possibles.

Quelles compétences pour demain ?

2030 est encore loin et pourtant, selon le réseau social LinkedIn, 92 % des entreprises s’accordent déjà à dire que les soft skills sont déjà aussi importantes que les hard skills, et 80 % estiment qu’elles sont facteurs de succès pour les organisations. Mais qu’entend-on véritablement par soft skills ? Desquelles les entreprises ne pourront bientôt plus se passer ? Le Forum économique mondial en a recensé huit qui feront le monde du travail de demain :

  • Les capacités de réflexion et de raisonnement analytique ;
  • L’apprentissage continu ;
  • La résolution de problèmes complexes ;
  • L’esprit critique ;
  • La créativité et la prise d’initiative ;
  • Le leadership ;
  • La résilience et la flexibilité ;
  • Le raisonnement et la conceptualisation.

Pour pallier ces difficultés et répondre aux impératifs de demain, 49 % des entreprises européennesmisent tant sur le recrutement de nouveaux collaborateurs disposant de soft skills que sur la formation des salariés déjà en poste ; à l’inverse, d’autres privilégient d’abord la montée en compétences de leurs collaborateurs plutôt que les recrutements.

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