Les formations numériques permettent la professionnalisation, mais le cadre ne semble pas suffisamment souple pour permettre leur reconnaissance officielle à brève échéance.

Les facteurs bloquants

Sur la question des modalités de financement, la réflexion semble encore balbutiante. « Les nombreux dispositifs de financement en place ne sont, à l’heure actuelle, ni suffisamment homogènes, ni suffisamment évolutifs », observe Laurent Nahon, directeur général du Fongecif. A l’inverse, Olivier Gauvin, directeur offre de #formation d’Opcalia, organisme collecteur, estime que « les critères de prise en charge devraient être les mêmes qu’il s’agisse de formations en présentiel ou de cursus à distance ».

Les arguments favorables

Dans le contexte d’uberisation du monde du travail, où l’acquisition de nouvelles compétences s’impose quasiment en continu, les formations digitales répondent à un besoin. « Leur premier atout est qu’elles permettent aux individus de rester employables », pointe Patrick Thill, CEO de Cilevel, entreprise de digitalisation de contenu qui propose, en partenariat avec une vingtaine d’écoles, de la formation professionnalisante à distance, accessible à tous, en France comme à l’étranger.

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