L’alternance comme alternative
La plupart des établissements d’enseignement supérieur proposent d’ailleurs des formations en alternance. Ces politiques sont encouragées par l’obligation d’emploi d’alternants, imposée aux entreprises sous forme de quotas. Les entreprises de plus de 250 salariés assujetties à la taxe d’apprentissage doivent désormais compter 5 % de salariés en alternance au sein de l’effectif annuel moyen.
L’innovation pédagogique pour susciter l’intérêt
Fini le cours magistral comme mode d’apprentissage central ! La #pédagogie inversée par exemple, permet à l’élève de préparer le cours à la maison à l’aide de vidéos, de podcasts, de lectures conseillées par l’enseignant. La séance en classe est alors un grand _brainstorming _de ce qui a été construit ou pour le moins étudié. Les apprenants travaillent en groupe, élaborent un projet, s’entraînent autour de tâches complexes.
Les managers de demain acteurs de leur formation
Prenons l’exemple de Sciences Po qui est l’école diplômante de référence concernant les cadres du secteur politique et administratif, mais également du monde des médias. L’école se présente comme une passerelle entre « savoir académique et professionnalisation, entre culture générale et sens de l’action » et se veut généraliste. Son objectif est ainsi de former des cadres dans un « large éventail de métiers » L’école annonce ainsi sur son site Internet que :
« les élèves sont orientés vers la prise de responsabilités, grâce aux enseignements de plus de 4 000 praticiens venus du monde professionnel ».
Longtemps l’enseignement supérieur était orienté vers la transmission de connaissances dites académiques. Le savoir était dispensé grâce à une communication essentiellement descendante. Le conformisme était de rigueur et peu importait que le message soit compris, pourvu qu’il soit délivré. Désormais, certains établissements innovent, laissant plus de place à la notion d’#apprentissage par l’expérience et à l’auto-#formation.