Les organismes de #formation ont encore du chemin à faire pour s’adapter à la révolution digitale. Une étude réalisée par leur branche témoigne d’une numérisation encore très partielle des organismes mais aussi d’une prise de conscience unanime des impacts de la digitalisation sur les emplois et les compétences. Plus de la moitié des organismes de formation privés (52 %) ne réalise aucun chiffre d’affaires en formation digitale [1].
Ce constat surprenant est extrait de l’étude sur l’impact de la digitalisation sur les métiers dans les organismes de formation réalisée par la branche des organismes de formation privés, via son Observatoire prospectif des métiers et des qualifications [2].
D’après Joël Ruiz, directeur général d’Agefos PME, financeur de cette étude [3], ce constat est à mettre en lien avec le baromètre Perspectives 2017 qui révèle un niveau de maturité très différent d’une PME à l’autre face à la révolution digitale, et au sein même de ces entreprises, entre les dirigeants et les salariés.

Prise de conscience unanime

La branche des organismes de formation constate donc « une numérisation encore très partielle des organismes de formation, avec un retard – toutefois limité – des petits organismes, mais une prise de conscience unanime, partagée en outre tant par les directions des organismes que par les formateurs, d’impacts significatifs sur les emplois, et majeurs sur les compétences ».

Le stage n’est pas mort

Si 52 % des organismes interrogés déclarent ne réaliser aucun chiffre d’affaires en formation digitale, c’est que le présentiel domine encore dans les offres, souvent associé à une offre complémentaire à distance. « Récemment encore, les pure players prédisaient la mort du stage », note Jacques Bahry, co-président (FFP) de la Fédération de la formation, vice-président du CPPO. C’est plutôt « vers un modèle mixte que s’orientent les organismes ».

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