Pour favoriser l’#apprentissage des participants, il est possible d’utiliser leurs émotions. Mais durant une #formation, vaut-il mieux susciter des émotions négatives ou positives ? Peuvent-elles être un catalyseur de mémorisation ? Eléments de réponse.

Toutes les émotions sont bonnes !

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les émotions suscitées par la formation sont toutes bonnes à prendre, y compris si elles sont négatives (le stress, l’angoisse…). « Pour un apprentissage où l’on doit retenir par cœur, comme des verbes irréguliers, les émotions négatives peuvent être efficaces. Elles permettent de mieux capter l’information », explique Raphaël Lauer, consultant-#formateur chez SYDO. Les émotions positives (le plaisir, la motivation) prouvent, quant à elles, leur utilité dans un contexte d’apprentissage axé sur le raisonnement. Elles accentuent le niveau d’attention, jouent sur la confiance en soi, mais aussi sur la confiance dans le formateur et sa capacité à transmettre. Dans les deux cas, plus les émotions sont intenses, plus elles favorisent l’apprentissage, avant d’arriver à un seuil qui peut devenir bloquant.

Quid de l’#e-learning ?

« En matière d’émotions, une bonne formation présentielle sera toujours plus efficace qu’une formation à distance, parce que dans le premier cas, le formateur peut réagir en direct aux expressions et émotions », prévient le consultant. Pour autant, même par écran interposé, il est possible de jouer sur les émotions pour favoriser l’apprentissage. Des analyses réalisées par SYDO grâce à l’eyetracking de personnes formées à distance ont prouvé que certains supports pédagogiques étaient plus efficaces que d’autres. Ainsi, parce qu’il attise la curiosité, un dessin qui apparait au fur et à mesure retient davantage l’attention que s’il s’affiche directement complété. Et une vidéo dessinée provoque 4 fois plus d’émotions positives qu’une prise de vue.

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