L’employabilité se définit comme la capacité d’un individu à obtenir et conserver en emploi. Il est composé de trois dimensions :

  • le capital humain et social, qui incluent le parcours éducatif et l’expérience d’une personne, ainsi que son réseau social
  • l’identité professionnelle, définie comme l’expérience professionnelle d’un individu et ses aspirations
  • l’adaptabilité, qui permet à une personne de s’adapter aux évolutions de l’environnement professionnel et du marché du travail

Interrogés sur leurs motivations lors de l’inscription à un MOOC, les trois premières raisons évoquées par les apprenants sont le développement personnel, la possibilité d’acquérir des connaissances sur un nouveau sujet, et la gratuite des cours.

Toutefois, près de la moitié (47%) des apprenants ont également indiqué s’être inscrits pour des motifs professionnels. Ces derniers peuvent être divisés en quatre catégories :

  • ceux qui souhaitent se remettre à niveau sur un sujet lié à leur domaine de travail
  • ceux qui cherchent à être promus dans leur emploi actuel
  • ceux qui recherchent un nouvel emploi dans leur domaine de travail actuel
  • ceux qui veulent évoluer vers un nouveau domaine

Pour améliorer davantage l’employabilité, les apprenants estiment que les #MOOC devraient comprendre davantage de fonctionnalités de réseautage, et être sponsorisés par les entreprises plutôt que par les universités. Selon les chercheurs, les dispositifs d’apprentissage numérique devraient également inclure plus de projets concrets, qui permettraient aux apprenants de mettre en avant les compétences acquises. Les objectifs en termes professionnels de chaque apprenant devraient également être mis en avant pour faciliter l’entraide et développer la dimension « identité professionnelle » de l’employabilité.

 

Repéré depuis Les dispositifs d’apprentissage numérique, un passeport pour l’emploi ? – le blog de Solerni – plateforme de MOOCs

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