Définitions : par accessibilité numérique, on sous-tend que tout ce qui est numérique (quel que soit le support) doit être conçu et développé pour que les personnes en situation de handicap puissent les utiliser au même titre que les personnes valides. Et par handicaps, on entend notamment les déficiences auditives, visuelles, cognitives, physique ou encore l’âge qui peuvent altérer l’accès au numérique.
Et du côté de la formation professionnelle, quid de la mise en accessibilité des contenus pédagogiques ?
Il est évident que si le déploiement de contenus accessibles est une nécessité pour certains apprenants, il est l’assurance d’un meilleur apprentissage pour tous.
Un exemple avec le sous-titrage des vidéos : crucial pour les personnes sourdes ou malentendantes, il permet aussi à ceux qui la regardent dans un lieu bruyant ou au contraire qui ne peuvent pas mettre le son de comprendre le sens des images. Coup double ! En matière de contenus pédagogiques, il revient donc d’appliquer les quatre principes qui régissent à ce jour la mise en accessibilité des contenus numériques. Ceux-ci doivent être :
- perceptibles par tous (en mode visuel et audio),
- utilisables par tous (avec un clavier, une souris, de façon tactile, avec la voix…),
- compréhensibles par tous (faciles à comprendre),
- robustes, c’est-à-dire être techniquement compatibles avec les technologies d’assistance.