L’objectif de départ : former mes apprenants à la méthode du « prompting ACTIF ». Une question importante que je me posais pendant ces formations hybrides avec pas mal de temps asynchrones et de travail personnel était la suivante : comment offrir un espace d’entraînement où l’on peut se tromper, recommencer, et recevoir un feedback instantané sans mobiliser un formateur pour chaque apprenant ?
Et si, au lieu d’utiliser l’IA comme un simple sujet d’étude ou un outil de productivité, on l’utilisait comme le vecteur même de la formation ? L’idée n’était plus de créer un GPTs qui parle du prompting actif, mais un GPTs qui l’enseigne activement. Une IA qui n’est plus un simple générateur de réponses, mais un véritable compagnon pédagogique.
Créer cet outil était une chose, mais la vraie clé, c’est son intégration dans un parcours pédagogique global. Le risque, comme toujours, est de tomber dans le piège de la « technologie pour la technologie ». Mettre ce GPTs à disposition et attendre que la magie opère n’aurait eu que peu d’impact.
La véritable puissance de cette approche réside dans son articulation avec des temps synchrones. L’assistant IA gère la partie asynchrone : la découverte, la compréhension et l’entraînement initial. Mais ensuite, le rôle du formateur humain redevient central. Un débriefing collectif est organisé pour :
- Ancrer les savoirs : revenir sur les difficultés communes, répondre aux questions plus complexes.
- Partager les expériences : chaque apprenant a interagi différemment avec l’IA. Le partage de ces expériences enrichit tout le groupe.
- Prendre de la hauteur : discuter des limites de l’outil et des cas d’usage plus larges.
Ce n’est qu’un début. Imaginez des assistants-coachs pour s’entraîner à la prise de parole, des simulateurs de conversations pour les commerciaux, ou des guides interactifs pour des procédures techniques complexes… C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres.