En 1489, bien que cela soit interdit, Léonard de Vinci parvient à obtenir quelques crânes humains. Il les dissèque afin d’étudier la forme et la structure du cerveau et des nerfs sensoriels puis confronte ses observations aux théories élaborées un siècle plus tôt.

L’art dans le cerveau et le cerveau comme objet d’art

Le cerveau humain est la structure vivante la plus complexe que nous connaissons. Son hétérogénéité et sa complexité s’expriment par la juxtaposition de différents « territoires » dont les fonctions sont plus ou moins bien spécifiées. Il comprend des milliards de neurones (de 1011 à 1012 répartis localement en circuits) et de même, les états mentaux sont plus nombreux que les particules élémentaires de l’univers connu. Il semble incroyable que toutes nos sensations, émotions, pensées, ambitions, sentiments, et même le Soi intime soient uniquement le fruit de l’activité de ces cellules gélatineuses présentes à l’intérieur de notre crâne.

Le brainstorming des neurosciences

On parle souvent de la « neuro-quelque chose »… le préfixe « neuro » connote la plupart du savoir contemporain y compris le secteur humaniste et artistique.

On parle désormais de « neuroculture », qui intègre notamment des séries comme Urgences, Les Experts, Dr House qui ouvrent le monde de la neurologie aux téléspectateurs, comme le firent en leur temps les théâtres anatomiques.

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