Comment les salariés peuvent-ils bénéficier de leur droit à la formation ?
Les salariés bénéficient de leur droit à la formation à travers plusieurs dispositifs. Le plus connu : le compte personnel de formation (CPF). Il concerne tous les actifs dès l’âge de 16 ans et jusqu’au départ à la retraite ; le CPF permet de cumuler des droits à la formation utilisables à n’importe quel moment du parcours professionnel. Nous y reviendrons plus longuement dans la suite de l’article.
Le projet de transition professionnelle (PTP, ex-CIF) : une autre option proposée aux salariés dans le cadre de la formation non obligatoire. Le principe : le collaborateur s’absente de son poste pour suivre une formation dans le but de changer de métier. Il doit obtenir l’accord de son employeur. De plus, il convient en principe de justifier d’une ancienneté d’au moins 24 mois comme salarié, dont 12 mois dans l’entreprise.
La reconversion ou promotion par alternance (Pro-A, ex-période de professionnalisation) concerne elle aussi les salariés visant à changer de profession. Autre public ciblé : les salariés souhaitant bénéficier d’une promotion sociale ou professionnelle. La Pro-A prévoit un parcours alternant enseignements théoriques et activité professionnelle.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) est elle aussi accessible aux salariés. Avec ce dispositif, il est possible de faire valoir son expérience (professionnelle et/ou personnelle) afin d’obtenir une certification professionnelle, dans un objectif de développement de carrière.
D’autres dispositifs plus spécifiques existent, comme le congé pour examen, qui conduit à l’obtention d’une autorisation d’absence pour passer un examen, ou encore le congé de formation des représentants du personnel.