Avec le machine learning, le processus est inversé. Au lieu de nourrir un modèle avec des données, ce sont les données qui déterminent quel modèle doit être construit pour en comprendre la réalité sous-jacente. En d’autres termes, il s’agit de sélectionner et d’entraîner un algorithme, qui donc n’est plus statique. Dès que des données lui sont fournies, il les analyse et s’ajuste pour coller au mieux à la situation. Pour résumer, on peut dire que l’algorithme « apprend » à partir des données, et en extrait du savoir.L’apprentissage, une question de données
On l’a vu, les données jouent un rôle fondamental dans le machine learning. Mais plus que les données, c’est aussi leur structure qui va s’avérer déterminante dans le processus d’#apprentissage. Avec des variantes suivant les méthodes. Nous vous en présentons trois.
En machine learning supervisé, l’ordinateur est entraîné sur des données bien catégorisées. Pour chaque entrée, nous connaissons la sortie correspondante. Par exemple, si nous voulons apprendre à un ordinateur à faire la différence entre un chien et d’autres animaux, nous allons poser des étiquettes comme indiqué sur la figure.
Le terme a été défini dès 1959 par Arthur Samuel. Qu’est-ce que le machine learning ? Un champ d’études qui donne aux ordinateurs la capacité d’apprendre des tâches pour lesquelles ils ne sont pas spécifiquement programmés. En clair, il s’agit de tout un ensemble de méthodes de calcul s’appuyant sur l’expérience pour améliorer les performances des ordinateurs et leur permettre de faire de bonnes prédictions. Par expérience, il faut entendre les données collectées dans le passé, ce qui suppose de les étiqueter et catégoriser. Et la qualité comme la taille de la base de données se révéleront donc cruciales pour la précision des prédictions.
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