Le compte personnel de formation, en renforçant l’autonomie de l’agent et en facilitant son évolution professionnelle, a été imaginé comme un dispositif plus pertinent que le droit individuel à la #formation. Mais comment s’en assurer ?

Droit à la seconde carrière

Le qui, lui, est un droit à l’initiative du fonctionnaire, attaché à sa personne et portable (c’est-à-dire conservé au moment du changement d’employeur) a un intérêt considérable pour la fonction publique territoriale, estime Johan Theuret, président de l’Association des DRH des grandes collectivités territoriales.

Comment le faire vivre ?

Plus de sensibilisation des agents les plus éloignés de la formation, plans de formation négociés dans le cadre du dialogue social et plans pluriannuels de formation avec des objectifs stratégiques sont autant de pistes pour que le CPF ne connaisse pas les même écueils que le DIF, d’après le président de l’ADRHGCT. « Mais attention, le CPF n’est pas fait pour financer les formations obligatoires ! »

Avec quel financement ?

La question du financement du compte personnel de formation dans la fonction publique territoriale n’est pas encore tranchée. « Et sans financement adéquat, il n’y aura pas de vrai droit », soutient Emmanuelle Quillet, directrice générale de l’association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH).

Partagez cet article