Le développement des outils numériques et l’accès facilité à la connaissance modifient en profondeur le métier d’enseignant du supérieur. De nombreuses réflexions sur les pratiques pédagogiques sont actuellement menées dans les formations d’ingénieurs.

Une formation en présentiel et à distance

Cette #pédagogie se définit comme une association de séances de #formation en présentiel et de périodes de formation à distance. Elle s’est développée au début des années 2000, grâce à l’évolution des outils numériques.

Le principe de l’#apprentissage mixte présente des intérêts évidents, notamment pour une formation de futurs ingénieurs :

  • Elle permet de renforcer l’autonomie. Les étudiants participent à l’organisation temporelle de la formation. Ils peuvent s’entraîner, identifier leurs points forts et leurs points faibles, effectuer des exercices complémentaires ou des auto-tests, échanger sur des difficultés via des forums, etc. Cette autonomie de l’étudiant permet également de renforcer le statut de l’erreur : il peut se tromper, relire une partie de cours, recommencer… sans se sentir en échec.
  • Elle rend l’étudiant acteur de la planification de ses apprentissages. Il est amené à travailler de façon continue, avec seulement quelques contraintes liées à la programmation des séances en face à face.
  • Elle permet d’identifier les difficultés des étudiants et de personnaliser leurs parcours, l’enseignant pouvant visualiser les « profils » avec les erreurs récurrentes et ainsi proposer des retours personnalisés.
  • Elle permet également de centrer les séances en présentiel, sur des processus d’apprentissage de conceptualisation, qui débouchent ensuite sur la résolution de problèmes ; les processus de type « automatisation » pouvant être abordés en autonomie.

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