Pourquoi cette « vogue » des apprentissages informels ?

Parce que les cycles technologiques et économiques se sont accélérés. Le savoir devient hautement périssable. Le temps de développement d’une solution formelle de formation est souvent trop long au regard de cette accélération : telle la cavalerie, la formation arrive souvent trop tard.

 La « proportion » 70-2010 n’est un pas un « nombre d’or » valable pour tous et dans toutes les situations. C’est ce que confirme Charles Jennings lui-même, l’un des promoteurs du modèle, dans la réponse qu’il fait à une critique : « Poser le 70-20-10 comme une règle est « à côté de la plaque ». Il s’agit de poser un cadre pour aligner la stratégie de développement avec le « monde réel », il ne s’agit pas de nombres »  Voir le billet critique et les réponses de Charles Jennings.

Le grand intérêt de ces approches, c’est de situer les apprentissages dans une perspective systémique.

Dire que l’on apprend essentiellement de l’expérience, oui. Mais en combinant cette expérience avec des situations d’échanges et de coopération et des temps de formation.

Le risque serait de s’en remettre au hasard des apprentissages sur le terrain, ou sociaux, faisant ainsi reposer  la responsabilité du développement de ses propres compétences sur le salarié lui-même et sur la chance …

L’idée est de sortir du dogme 70-20-10 et de penser dans une logique de mix-learning qui se dose de façon variable en fonction des contextes et des objectifs. Cela nécessite également de travailler dans des logiques systémiques. A titre personnel, j’intégrer l’informel dans la formation en poussant aux échanges et à la co-construction de savoirs entre apprenant grâce au social learning. Bref, notre palette d’outils n’a jamais été aussi large.

Repéré depuis www.formation-professionnelle.fr

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