On ne fait pas 500 km pour acheter une baguette… même si c’est là que se trouve le champion du monde de la baguette. Car il est nécessaire d’adapter le niveau de son effort à l’objectif à atteindre. Et il en est de l’animation d’un cours en ligne comme de la boulangerie.

Le plaisir de faire plaisir

Mais il est une dimension de l’animation qui est plus difficilement mesurable ou même avouable, qui génère des dérives significatives : c’est le plaisir de faire plaisir qui saisit l’animateur lorsqu’il félicite un participant, valorise sa production, lui fournit l’information qu’il demandait. Ce plaisir est décuplé par les remerciements. Et il est addictif : qui n’a pas envie, besoin, d’être reconnu pour ses petits gestes et grandes actions ? Qui ne chercherait à retrouver souvent cette sensation agréable ? Plusieurs fois par jour ? En continu ? …

L’animation, clé du social learning

Car, reconnaissons-le, pour un cours trop fortement animé, on en trouve 10 qui ne le sont pas suffisamment, voire pas du tout. Exit le social learning, la collaboration, le connectivisme ! Vive le descendant, l’individualisme !

Pourquoi pas, après tout ? Il s’agit seulement d’être bien conscient de ce que l’on fait. N’espérez pas, avec des cours sans animation, favoriser l’émergence d’une communauté ou même fidéliser les apprenants.

Si vous aussi souhaitez devenir un pro de l’animation des #MOOC et autres cours en ligne, vous serez sans doute intéressés par nos formations « Animer un MOOC/#COOC » (1 j.) et « Animer une communauté d’apprenants en ligne » (3 j.). Les informations se trouvent ici.

 

Partagez cet article