Le Digital Learning est notre terrain de jeux depuis de nombreuses années. Nous le redécouvrons et nous nous y réinventons quasi-quotidiennement ; avec, cependant, une question qui sans cesse accompagne notre réflexion et les échanges avec nos clients « Comment apprend-t-on (efficacement et avec bonheur) ? » ; suivie immédiatement d’une seconde « Apprend-t-on aujourd’hui comme il y a quelques années ? Et demain ? ». Que répondriez-vous à cette question ?
Quand vous avez besoin/envie d’apprendre quelque chose ou de vous informer, que faites-vous le plus souvent ?
- Vous prenez un livre/magazine.
- Vous demandez à une tierce personne.
- Vous googlelisez le sujet.
Si vous choisissez de faire une recherche sur Internet/googleliser que faites-vous le plus souvent ?
- Vous saisissez votre recherche en langage naturel (comme vous le diriez).
- Vous réfléchissez tout d’abord à des mots clés (et vous utilisez des opérateurs).
- Vous utilisez la commande Ok Google de votre téléphone.
Quand vous obtenez le résultat de votre recherche, que faites-vous le plus souvent ?
- Vous consultez un résultat (le plus pertinent, récent, etc.).
- Vous consultez plusieurs résultats afin de recouper l’information.
- Vous consultez plusieurs formes de résultats (articles, forums, blogs, vidéos, etc.).
Une fois que vous avez appris, découvert quelque chose, le partagez-vous ?
- Oui, à l’occasion lors d’un échange informel (si le sujet est abordé).
- Il m’arrive de partager le contenu trouvé, sur les réseaux sociaux.
- Je partage et je commente, sur les réseaux sociaux.
A travers ces questions et les réponses que l’on peut y apporter, on voit qu’apprendre aujourd’hui ne revêt pas la même signification et réalité pour tous. Au-delà du contexte (l’accélération du changement), du contenu (la multiplicité et le volume des sources et canaux de diffusion), nous nous posons donc toujours la question de la méthode (comment apprendre*) quand nous concevons un dispositif de formation pour nos clients.
Comment satisfaire ceux qui préfèrent être guidés dans leurs apprentissages et ceux qui préfèrent être autonomes, voire les produire ?
Comment satisfaire ceux qui préfèrent apprendre seuls et ceux qui préfèrent apprendre en étant connectés aux autres ?
Comment proposer différents médias et ainsi favoriser l’itération tout en respectant les contraintes budgétaires et organisationnelles de nos clients ?
Et tout ceci en prenant la mesure de la maturité digitale de l’organisation et de chacun (interdiction de monter une usine à gaz ).
Nos incontournables quand nous imaginons un dispositif :
- Marketer (communiquer, expliquer, valoriser, répéter, surprendre, donner envie) ;
- Faire simple (une étape clé : le choix d’un outil. Au-delà de la veille, nous testons tous les outils que nous préconisons) ;
- Favoriser la multimodalité (sans surenchérir : trop de choix tue le choix ) ;
- Créer l’engagement (à travers une conception tournée vers l’opérationnel, favorisant l’efficacité des apprentissages et ne négligeant pas la dimension « plaisir »)
- Echanger et sensibiliser sur la pertinence des KPIs permettant d’évaluer l’efficacité opérationnelle du dispositif (essentiel pour faire évoluer les pratiques).
…Et prendre du plaisir à toutes les phases du projet (on ne sait jamais cela pourrait avoir une influence positive sur les livrables).
Les questions ci-dessus en mode sondage : https://tipsnlearn.typeform.com/to/ZG2PU8(parce qu’on ne recule devant rien pour vous écouter )
Virginie JAULIN, directrice associée chez TIPS n’ LEARN
* Voire comment apprendre à apprendre aujourd’hui : savoir chercher (dans des ressources quasi infinies), savoir analyser (et dans cette masse la lecture rapide est un atout) et trier (mobiliser son sens critique), voire partager avec le plus grand nombre.