Très écoutés par le ministre de l’Éducation, les scientifiques de plusieurs disciplines – sciences cognitives, neurosciences, sciences de l’éducation – veulent aider à rendre l’école plus efficace et à réduire les inégalités grâce aux connaissances sur les mécanismes de l’apprentissage.
C’est l’envie de mieux comprendre comment on apprend qui anime les chercheurs en sciences cognitives, en neurosciences et en sciences de l’éducation comme Elena Pasquinelli. Membre du Conseil scientifique de l’Éducation nationale, dirigé par Stanislas Dehaene, cette philosophe de formation travaille aujourd’hui à la fondation La Main à la pâte que l’Académie des sciences et les Écoles normales supérieures de Paris et de Lyon ont créée en 2011 pour faire le pont entre la recherche et l’enseignement.

L’esprit critique, compétence transversale

Auteur du livre “Du labo à l’école : science et apprentissage” (Le Pommier, 2014), Elena Pasquinelli s’intéresse actuellement à l’esprit critique, une compétence transversale fort utile à l’époque de la surinformation et des fake news. « Quels aspects du raisonnement sont présents chez l’enfant ? Quels aspects sont plus difficiles et comment pouvons-nous les développer en dépassant le fonctionnement naturel grâce à des actions efficaces ? », s’est-elle demandé pour développer un module sur l’esprit critique. Elle étudie également la cognition et la motivation des enseignants.


Repéré depuis https://www.latribune.fr/technos-medias/quand-la-science-du-cerveau-revolutionne-l-ecole-794625.html

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