L’organisme de formation professionnelle au numérique Simplon vient de présenter ses grandes orientations stratégiques pour les quatre années à venir. Partenariats avec les géants de la tech, présence à l’international… Véronique Saubot, directrice générale de Simplon, détaille pour L’Usine Digitale les principaux chantiers de la start-up.

L’Usine Digitale : Pouvez-vous brièvement rappeler ce que fait Simplon ?

Véronique Saubot : Simplon est un organisme de formation qui existe depuis 2013, avec la mission de rendre accessibles les compétences et les métiers du numérique à toutes et à tous pour répondre à l’économie d’aujourd’hui et de demain. Nous avons un parti pris très inclusif : sur les 40 000 personnes formées depuis 2013, il y a à la fois des demandeurs d’emploi et des salariés. Nous avons choisi d’inclure beaucoup de femmes dans nos formations, qui représentent aujourd’hui 40%. Ce n’est pas évident à atteindre, car dans la tech, nous sommes à moins de 20%.

Vous évoquiez la mise en place de briques d’IA dans toutes les formations. À quoi correspondent clairement ces briques ? Quels sont les cas d’usage ?

Il y a trois grandes familles de cas d’usage. La première touche à la production de contenu : production d’un texte, sortie d’une image, d’un son, d’une vidéo ou de code. C’est très important, parce que l’IA peut aussi favoriser la production du code. Il y a également tout ce qui est lié à l’intelligence documentaire : analyse, traduction, résumé, classification… Il y a enfin les interactions en temps réel, avec les chatbots. C’est finalement le principal cas d’usage, qui touche les métiers du marketing, de la communication, des ressources humaines et du juridique.

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