Les nouvelles technologies de simulation d’environnements 3D temps réel permettent de compléter les formations par des simulateurs immersifs de situation. Cela donne la possibilité de s’entraîner autant qu’il le faut avant de se confronter à ces mêmes situations en conditions réelles. Quand enfin le droit à l’erreur devient une vraie activité pédagogique, l’expérience commence à se construire du bout de la souris.


L’Immersive Learning, avec quelles technologies ?

Deux-SG-ESC-1-300x168L’immersion virtuelle fait appel aux technologies de simulation de la réalité. Reléguée pendant longtemps dans la case science-fiction, elle a aujourd’hui une existence tangible, qui se décline selon des niveaux graduels de sophistication.

Commençons ainsi par évoquer la 3D pré-calculée. Peu coûteuse et peu gourmande en ressources informatiques, ce premier niveau permet de représenter des environnements 3D. Toutefois, il ne permet pas de s’échapper des scénarios préétablis et offre une liberté de mouvement et d’expérimentation limité.

Un cran au-dessus, la 3D temps réel s’appuie sur des moteurs 3D similaires à ceux des jeux vidéo. A l’image de l’excellent Unity3D, cet univers 3D offre une très grande liberté de mouvement, un meilleur rendu, et surtout donne la possibilité de croiser tous les éléments des scénarios pour une expérimentation riche.

Quant à la , encore un cran au-dessus, elle permet de superposer à notre réalité des éléments 3D, graphiques, textuels et interactifs. La dimension s’intègre alors directement à notre propre environnement.


L’immersive learning, pour quelle ?

Un-elearningL’immersive learning présente plusieurs avantages en termes de formation. Elle s’apparente bien souvent au et se construit sous forme de jeu de rôle où l’apprenant peut devenir l’acteur principale. L’impact se ressent dès lors sur l’engagement de ce dernier.

L’immersive learning présente également un autre avantage pédagogique face à des activités de formation permettent rarement de couvrir toutes les situations, se contentant souvent de traiter les bonnes pratiques, et négligeant les cas d’erreurs. Avec la pédagogie de l’Immersive Learning, il devient possible de s’attaquer à cette face cachée de la pédagogie : permettre l’erreur. C’est en permettant aux apprenants de se confronter à toutes les situations possibles que l’apprenant passe de l’ à l’expérimentation.

Dès lors, l’immersive learning, c’est donc donner la possibilité à l’apprenant d’expérimenter via l’immersion virtuelle. Il ne s’agit pas de rester dans un univers théorique, mais bel et bien de faire appel à plusieurs sens (visuel, sonore, haptique), dans un environnement réel ou imaginaire, donnant la possibilité d’intégrer les informations sur un processus d’apprentissage plus efficient.


Immersive learning, quelques exemples

Trois - Augmented-reality-on-tablet-computer-300x169L’immersive Learning est souvent utilisé pour se préparer à réagir aux situations dangereuses ou acquérir les réflexes sécurité, par exemple l’évacuation d’un avion ou la sécurité sur un chantier. Il est aussi utilisé pour s’entraîner à des situations militaires ou apprendre à réagir face à des situations rares.

Heureusement, les applications se multiplient et l’immersion virtuelle permet de s’attaquer à d’autres domaines de formation, comme la physique. On parle dès lors également d’augmented learning, pour désigner cette réalité augmentée dédiée à la formation. Grâce à ces hologrammes qui naissent des ces technologies de réalité augmentée, la formation devrait pouvoir bénéficier d’un nouvel d’apprentissage. Nous pensons notamment aux Holo Lens de Microsoft, par exemple, qui pourraient très bien d’ici quelques années devenir accessibles au plus grand nombre et ainsi changer nos usages.


L’immersive learning est donc en
plein développement. Déjà présent et efficace dans les stratégies pédagogiques d’aujourd’hui, il devrait prendre plus d’ampleur demain grâce aux avancées technologiques à venir.

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