Les MOOCs, cours gratuits en ligne, ouverts à tous, font des émules dans l’enseignement supérieur et chez les start-up qui comptent bien monétiser leur nouvel outil.

Le train des MOOC est en marche

«Ce qui fait l’intérêt des MOOCs par rapport aux plates-formes de e-learning traditionnelles, c’est leur côté collaboratif. Ils permettent des interactions entre professeur et étudiants, mais aussi entre étudiants et étudiants», explique Catherine Mongenet, chargée de mission pour France Université Numérique (FUN), la plate-forme publique de MOOCs lancée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en octobre 2013. L’État, à travers le projet FUN, mise gros sur cette nouvelle façon d’enseigner.

Quel modèle économique pour les MOOC ?

Du côté des universités et grandes écoles, l’enjeu est double. Pour rester compétitives face à leurs concurrentes internationales, elles doivent proposer des contenus numériques de qualité, véritables vitrines de leur niveau d’enseignement/recherche. Or, il faut compter en moyenne 50.000 € pour créer un #MOOC.

Enfin, de plus en plus d’entreprises, DRH ou organismes de formation s’intéressent aux MOOCs pour proposer à leurs salariés une offre variée de formations continues de qualité, ou disposer de méthodes interactives de recrutement. Elles s’orientent cependant plutôt vers les SPOCs (Small Private Online Course), cours en ligne en petit groupe privé, sur mesure et payants. Jackpot assuré pour les start-up qui en ont fait leur spécialité.

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