D’où vient le mot « intelligence » ? Il est emprunté au latin intelligentia, « faculté de percevoir, compréhension, intelligence », lui-même dérivé de intellĕgĕre (« discerner, saisir, comprendre »), composé du préfixe inter- (« entre ») et du verbe lĕgĕre (« cueillir, choisir, lire »). Étymologiquement, l’intelligence consiste donc à faire un choix. Même si la définition de l’intelligence est objet de nombreux débats, on peut parler d’une activité volontaire et réfléchie qui s’oppose à l’instinct.
Comprendre le fonctionnement des technologies de l’IA
Réfléchir à l’intelligence artificielle est donc important et ne doit pas se limiter à la manière de monétiser l’IA. Le récent rapport Villani propose des pistes sur l’éthique ainsi que des éléments pour la gouvernance à l’heure d’un monde #numérique. En ce sens, la nouvelle formation d’ingénieur·e en alternance du Cnam en IA/big data est aussi un élément important : pour faire des choix il faut comprendre comment fonctionnent ces technologies et quelles en sont les limites.
Actuellement en plein essor, les technologies reposant sur l’intelligence artificielle n’ont de fait que peu à voir avec l’intelligence humaine. Leur développement impose de former les jeunes et moins jeunes à la science algorithmique pour mieux les comprendre et de garder à l’esprit que les machines et leurs calculs sont faillibles.