Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a fallu du temps pour en arriver là et à une approche de l’expérience collaborateur que je commence à trouver lucide, pragmatique et orientée business.

Les transformations au coeur des préoccupations

Qui dit transformations dit inconfort et c’est sans surprise que la QVT arrive en tête des demandes. Mais, plus intéressant, elle est est accompagnée de l’organisation du travail.

L’expérience collaborateur propre des entreprises qui anticipent et embrassent le changement

Bien sur beaucoup d’entreprises ont avancé ces dernières années vers une culture porteuse de sens, une gestion individualisée des carrières ou la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences mais il est démontré que les pratiquantes l’ont fait dans des proportions largement supérieures aux autres et, de plus, ont anticipé ces changements.

Les entreprises dites « réfractaires » sont 35% à n’avoir mis en place aucune mesure face aux difficultés rencontrées par leur collaborateurs sur le terrain contre seulement 4% des pratiquantes.

L’expérience collaborateur est une démarche d’amélioration continue

Identifier les dysfonctionnements, ce qui empêche les collaborateurs de bien faire leur travail, d’être efficaces, ce qui leur pèse et ensuite passer son temps à améliorer par petites touches au fur et à mesure que le contexte change.

Et c’est ce que font les entreprises pratiquantes : elles écoutent, sourcent les problèmes et les axes d’amélioration et agissent.

Résultat : « 75 % des pratiquants ont bel et bien déployé soit un processus d’amélioration continue des services RH, soit un processus d’amélioration de l’organisation opérationnelle du travail, soit les deux, en lien avec les retours des collaborateurs«

Le feedback au coeur de l’expérience collaborateur

Tout ne peut pas être centralisé en haut de l’entreprise. Il n’y a pas assez de bande passante et à ce niveau on manque de pertinence pour régler les problèmes quotidiens les plus opérationnels qui doivent se gérer localement avec les managers.

Mais de manière générale, digital ou pas, on gagne à s’inspirer des principes qui ont fait leurs preuves dans le management de la qualité dans l’industrie par le passé et aujourd’hui comme le Kaizen ou les cercles de qualité..

Le DRH en chef de la transformation ?

C’est en tout cas la conclusion de ce baromètre. Si l’expérience employé impulse et supporte des transformations rendues nécessaires par les transformations externes le DRH est de fait le grand ordonnateur des transformations internes.

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