L’abondement en euros du CPF et l’accès direct à celui-ci via une application mobile vont donner une plus grande autonomie aux actifs – salariés ou chômeurs – souhaitant se former. Comment les organismes de formation doivent-ils envisager cette nouvelle donne, et comment peuvent-ils s’y préparer ? 

Les organismes de formation sous tension

À partir du 1er janvier 2019, les stocks d’heures acquis sur chaque CPF seront convertis en euros. Le taux de conversion, d’abord envisagé à 14,28 € de l’heure, serait selon un projet de décret fixé à 15 € de l’heure. Cette monétisation du CPF ne change pas seulement les choses pour les bénéficiaires des formations : elle questionne le modèle économique même des prestataires de formation, habitués jusqu’alors à fonctionner sur une tarification horaire.

Rendre les formations éligibles au CPF

Pour tirer leur épingle du jeu, les organismes de formation devront avant tout disposer d’une offre de formations éligibles au CPF. Un vrai challenge pour les organismes dont seule une faible part des formations (voire aucune) est qualifiante ou diplômante.

Obtenir une certification qualité

Les organismes devront impérativement justifier d’une certification qualité au 1er janvier 2021 pour être financés par le CPF. Cette certification, basée sur un référentiel national, sera délivrée par des organismes accrédités par le Cofrac (Comité français d’accréditation). Le niveau d’exigence des procédures de vérifications liées à la certification étant appelé à s’élever, il est recommandé de se lancer rapidement dans une démarche qualité.


Repéré depuis https://blog.cursuspro.com/organismes-de-formation-face-au-nouveau-cpf/

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