Le marché de l’enseignement supérieur privé français a aiguisé l’appétit des fonds d’investissement. Mais le vent pourrait tourner, selon Serge Nicolas, vice-président associé Europe d’Odyssey Education Group, groupe d’investissement

Pour quelles raisons les fonds ont-ils commencé à s’intéresser à l’enseignement supérieur ?

D’abord parce qu’il y a énormément de liquidités sur le marché depuis quelques années. Les fonds disposent de beaucoup d’argent à investir, qu’il soit prêté par les clients ou par des banques. Ils se sont rendu compte que la marge réalisée une fois qu’une entreprise a tout payé (appelée Ebita pour “earnings before interest taxes and amortization”) était plus importante dans #l’éducation que dans d’autres secteurs.

Qui sont ces “groupes compliqués” qui restent sur le marché ? Des petits groupes indépendants ?

Oui. À côté des grands groupes qui gagnent de plus en plus de parts de marché, des acteurs plus modestes, de bas ou milieu de tableau, peinent à tirer leur épingle du jeu. Parmi, eux, une myriade de petits groupes dont le chiffre d’affaires est compris entre 5 et 20 millions, qui, à l’exception de quelques-uns, savent que, pour survivre, ils devront rejoindre les grands groupes. Ils sont donc à la recherche d’investisseurs.

Marché de l’#éducation et stratégies financières, prochaine #confEP
Dans un contexte budgétaire global difficile, de nouvelles manières d’investir dans la #formation et de nouveaux acteurs privés apparaissent dans le secteur de l’enseignement supérieur. Qui sont ces nouveaux acteurs, quels sont leurs objectifs à court et à long termes, et, surtout, comment interagir avec eux pour le bénéfice de son établissement ?

Le 23 février, la conférence EducPros sera dédiée aux nouveaux business models du secteur éducatif, avec de nombreux retours d’expérience sur de nouvelles initiatives pour collecter des fonds et investir intelligemment.

Plus d’informations sur l’événement

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