L’idée de « formateur augmenté » n’est pas une projection futuriste, mais une réalité qui prend forme dans le quotidien des professionnels de la formations. Il s’agit d’appréhender l’IA non pas comme un risque de remplacement, mais comme un partenaire stratégique. En automatisant les tâches répétitives et chronophages, l’IA libère l’expert métier, le formateur, l’ingénieur pédagogique. Il peut ainsi se concentrer sur son cœur de métier : la pédagogie et l’accompagnement humain.
Le gain de temps : automatiser pour mieux se concentrer
De nombreuses tâches administratives et de conception peuvent être déléguées aux algorithmes, permettant un gain de temps considérable. L’automatisation de la création de quiz, de la correction de tests d’évaluation ou de la gestion administrative des inscriptions libère des heures qui peuvent être réinvesties dans des domaines à plus haute valeur ajoutée. Voici comment, concrètement, un formateur peut intégrer ces outils dans sa pratique quotidienne :
- Correction et évaluation
- Gestion administrative
- Création de contenu
L’IA, catalyseur d’efficacité et d’impact pédagogique
L’IA peut également aider le formateur dans des tâches à plus haute valeur ajoutée. Là aussi, elle ne le remplace pas mais lui facilite le travail.
- Conception et créativité pédagogique
- Création de parcours de formation
- L’accompagnement individualisé
Du transmetteur de savoir à l’architecte de dispositif d’apprentissage : les nouvelles compétences du formateur
Le formateur augmenté se détourne du simple rôle de transmetteur de connaissances pour endosser celui d’un véritable architecte d’apprentissage. Son rôle ne consiste plus à « livrer » une information, mais à concevoir des environnements où l’humain et la technologie se renforcent mutuellement. Son rôle évolue pour se concentrer sur de nouvelles missions qui peuvent être une nouvelle fois en partie “supportées” par l’IA.
- La facilitation de la collaboration
- Le rôle de curateur expert