… et le fait que j’ai eu dernièrement des retours négatifs n’y est évidemment pour rien !
Non bien sûr, je plaisante ; j’ai, toute cette année, plané sur un petit nuage car les nombreuses formations de formateurs (ou de cadres de la formation) que j’ai animées, soit environ une trentaine de stages de deux à quatre jours, ont presque toujours donné lieu à des retours positifs et élogieux.

Êtes-vous satisfait de la formation ?

si le participant est volontaire, s’il a des attentes précises, si mon offre est conforme au programme annoncé, et, surtout, si le modèle pédagogique que je propose est en adéquation avec son propre modèle, alors j’ai toutes les chances que la réponse soit positive. Dans le cas contraire, une réponse positive serait presque … le signe d’un échec ! En effet, ce que l’on attend de moi lors de ces formations (et c’est à mon sens, le cas de toute formation) est une transformation ; le participant entre avec une certaine compréhension du concept qui va être traité – ici, en l’occurrence, la place du numérique dans la formation ou dans l’accompagnement – et j’ai quelques heures pour faire évoluer cette représentation. Cela ne se fait pas sans douleur, sans une certaine forme de renoncement, car l’introduction du numérique heurte souvent les représentations que se font ces professionnels de leurs métiers et les bousculent dans leurs certitudes intimes.

Évaluer la qualité d’une formation est donc plus complexe qu’il n’y parait, souhaitons que, dans le cadre de la réforme, le législateur perçoive ces nuances lorsqu’il s’agira de mettre en place la démarche de labellisation  des organismes de formation !


Repéré depuis https://www.haeuw.com/2018/12/je-n-aime-pas-les-evaluations-de-fin-de-stage.html

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