Depuis une dizaine d’années, les établissements d’enseignement supérieur se sont engagés les uns après les autres dans une approche de leurs programmes dite « par compétences ». L’idée, pour ne pas dire le besoin, étant de sortir d’une évaluation essentiellement basée sur le contrôle de l’acquisition des connaissances à une autre qui soit plus systémique. Un bel objectif qui sous-entend de rendre ses étudiants moins consommateurs, mais davantage « consomm’acteurs » de leurs apprentissages, ce que ceux-ci ne réclament pas forcément.
Innover en pédagogie, oui… mais au service de quelles compétences ? Très certainement celles attendues par le monde professionnel et la société en général, c’est à dire les compétences transversales, encore appelées soft skillsqui sont des compétences comportementales à la fois variées, transversales et surtout essentielles. Une autre façon, peut-être plus simple, de les définir est de les considérer comme des compétences non techniques, de les différencier des hard skills, compétences que l’on peut acquérir lors de ses études, en se formant, en s’entrainant et en répétant des gestes professionnels jusqu’à ce qu’ils deviennent parfaits et automatiques.
- Tête, cœur et mains
- Des pédagogies collaboratives
- La collaboration et/ou la co-élaboration
- L’aptitude à résoudre des problèmes complexes
- L’autonomie et la prise de décision
- L’aptitude à gérer son temps
- La communication avec les autres
- La créativité
- L’adaptabilité
- La pensée critique
- La pensée stratégique