Le fabricant américain d’imprimantes , récemment racheté par le géant du secteur Stratasys, a fait de l’éducation un enjeu stratégique. Le 10 juin 2015, il inaugurait au sein de l’université italienne Carlo-Cattaneo le premier “Centre d’innovation MakerBot” d’Europe. Cet atelier numérique sponsorisé doit permettre aux étudiants de se familiariser à l’impression 3D… mais aussi à la marque.
Si MakerBot a fait du marché de l’une de ses priorités, l’entreprise doit naviguer dans des eaux troublées par l’évolution de son modèle. Rachetée en 2013 par le géant du secteur 3D Stratasys, MakerBot a, au fil des mois, beaucoup perdu de son esprit bidouille.Créée en 2009 par deux “geeks” et fervents défenseurs de l’open source, la petite start-up new-yorkaise est devenue une grosse industrie, qui commercialise des machines très simples d’utilisation mais désormais complètement fermées – et donc non modifiables.

L’impression 3D rentre dans les universités et les écoles pour appréhender la créativité… Les pionniers comme MakerBot privatise pour mieux se développer. Dommage que l’aspect open source disparaisse. Et pas sûr que cela soit un bon calcul dans un secteur fortement concurentiel et innovant.

Repéré depuis Impression 3D : MakerBot, à la conquête de l’enseignement supérieur – Educpros

Partagez cet article