Lors d’une conférence de presse au Procope le 15 septembre dernier, le Groupement des Acteurs et Responsables de la Formation (GARF) a dévoilé son très attendu baromètre #formation, 9 mois après l’entrée en vigueur de la Réforme de la formation professionnelle. Les résultats de cette étude ont été commentés par Claude Monnier (DRH SONY Music France), Christophe Delabroye (Directeur Rexel Academy), Nicolas Lonjou (Directeur Ginger CEBTP Formation) et Alexis Hluszko (Président du GARF). Cette table ronde était animée par Marc Dennery (Directeur C-CAMPUS).

Les 5 chiffres-clés du baromètre formation

En avril-mai 2015, le GARF a mené une enquête nationale auprès de ses adhérents dans des entreprises représentatives du tissu économique français. À partir des 187 réponses exploitables, l’association a réalisé ce baromètre formation pour favoriser l’identification des tendances de fond, des enjeux en cours et des évolutions des politiques et organisations de demain. L’étude complète étant réservée aux adhérents, nous en avons extrait les 5 principaux chiffres :

  • 90% des entreprises répondantes investissent au moins deux fois plus que l’ancienne obligation légale de 1,6% ;
  • 10% des entreprises déclarent vouloir intégrer une politique d’abondement dans le cadre du CPF (47% ne le veulent pas) ;
  • La formation continue en entreprise s’appuie sur un recours croissant à l’engagement de formateurs internes, à hauteur de 90% ;
  • 35% des répondants disposent de campus d’entreprise, 20% d’un campus digital et dans plus de 60% des cas, un développement est en cours ;
  • 62% des répondants possèdent un SIRH intégrant un SI Formation.

Les 5 propositions d’améliorations pour la formation et ses moyens

  • Repenser la définition de ce qui relève de la « formation » : le #digital, désormais éligible, est un vecteur d’acquisition de savoirs et de compétences avec lequel il faut compter ;
  • Assouplir le cadre des formations éligibles au CPF (administratif, organisation, inclusion de formations plus courtes…) ;
  • Dans les entreprises, repenser la politique formation : avec la disparition du DIF, il faudra privilégier les formations courtes et opérationnelles ;
  • Préciser les liens entre les entretiens (évaluation, professionnelle, formation) ;
  • Continuer à faire évoluer le financement, par un engagement renforcé des OPCA, et par des mesures fiscales : l’investissement formation au-delà de 1% devrait être considéré, fiscalement, comme un investissement amortissable.
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