Un besoin de formation s’inscrit dans un contexte spécifique, avec des enjeux et des objectifs propres et pour des personnes particulières constituant un système unique. Sans forcément tout construire à chaque fois, il s’agit d’identifier les parties du système à mettre en mouvement. Donc à déséquilibrer et à prendre un risque.

« Je voudrais former mes 200 consultants aux techniques de ventes. J’ai un budget de 60 jours, on pourrait faire 20 sessions de 2+1 jours par groupe de 10 personnes… Il me faut une #formation très terrain, je veux qu’ils soient motivés à la sortie. Et si vous pouviez mettre les 20 managers dans la boucle, ce serait bien.»

Dispositif sur-mesure : une histoire d’architecture

C’est l’immersion dans la culture singulière de l’entreprise, de son écosystème, qui permet de produire une réelle valeur ajoutée au dispositif créé. Les questions à explorer sont de tous ordres : nombre de personnes, managers, historique, situations, appétence technologique, l’envie ou non de mixer les populations ou encore ce qui fera que cette action sera jugée comme réussie…

Au commencement était l’engagement

Pour impliquer le participant, il est utile de prévoir un espace d’expression sur ses besoins, ses contraintes, ce qui fait que ça va réussir. Toutes les formes sont possibles, d’un questionnaire en ligne au World café réunissant l’ensemble de la population. Intégrer ces aspirations et inclure les managers dans la démarche permet d’affiner le dispositif à mettre en œuvre.

Évaluer les besoins et accompagner la montée en compétences

Mettre en place une offre de formation correspondant aux besoins moyens de la population ciblée est le minimum à fournir. L’idéal est de proposer à chacun une évaluation personnalisée

Prolonger l’apprentissage

Après une formation classique, malgré un enthousiasme au top et de beaux engagements à la sortie, le quotidien reprend souvent le dessus et le plan d’actions se transforme en résolutions du jour de l’an.
Le dispositif sur-mesure permet d’accorder une place plus importante à l’ancrage des connaissances et au développement du réseau. Pour cela, il est important au préalable d’analyser la maturité en termes d’ et la maturité technologique de la population visée. Selon ces critères, différentes modalités peuvent être choisies pour prolonger l’apprentissage.
Par Jean-Baptiste Jourdant, responsable des projets sur-mesure – CSP

 

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