Dans une époque de transformation, il n’est pas étonnant que tout soit remis en question. Par exemple, en éducation, jusqu’à tout récemment, nous avions l’impression que la méthode du maître à l’avant de la classe qui, tel un passeur, mène les apprenants à la rive de la connaissance était la façon de faire. Après tout, elle était en place depuis si longtemps.

Pourtant aujourd’hui, le modèle s’écroule. Petit à petit, l’idée du professeur donnant un grand cours magistral qui change la vie de ses étudiants s’érode. Parce qu’en dehors de la culture populaire, cela ne se traduit pas dans le réel. Alors, s’ils ne sont pas les gardiens de la connaissance, que devraient devenir les enseignants ? Des membres d’une université dans des programmes basés sur la compétence ont affirmé dans un article de Insider Higher Ed que l’enseignant à ce niveau devrait être un coach.

Coacher les apprenants

Qu’est-ce qu’implique le coaching auprès d’étudiants ? Cela signifie qu’il ne s’agit plus d’une relation d’un maître aux apprenants, mais d’un échange bilatéral entre l’enseignant et ceux qui apprennent. Résultat : plus d’autonomie de l’étudiant et un enseignement personnalisé. Ainsi, dans la faculté des deux auteurs, les jeunes gens doivent contacter par téléphone, technologie de communication synchrone ou en personne leur professeur toutes les deux semaines au minimum pour une période de 30 minutes.

Différente, avantageuse et complexe à la fois

Cette approche est donc totalement différente de la traditionnelle. Mais selon ces auteurs, elle a de nombreux avantages.

En effet, elle améliorerait grandement les liens entre étudiants et professeurs, tout en n’étant plus la source des réponses. Le coach doit plutôt suggérer ou encourager à ce que l’apprenant trouve une solution par lui-même. Cela augmente les performances de celui-ci et ce, même en dehors de la vie académique. D’autant plus que ce type de relation ressemble davantage à celles qu’ils trouveront en dehors de l’enceinte universitaire.

Le coaching a le potentiel de transformer l’éducation postsecondaire passablement. Or, cela doit se faire de façon satisfaisante puisqu’elle change littéralement la d’enseignement. Il ne faut pas, non plus, que cela devienne une raison pour les universités de ne plus engager des enseignants à plein temps. Au contraire, une telle approche demande justement des professeurs disponibles de nombreuses heures chaque semaine de la session.

 

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