Avec 837.000 nouveaux contrats signĂ©s en 2022, l’objectif d’un million d’apprentis chaque annĂ©e, d’ici 2027, semble atteignable. Est-ce le moment de se prĂ©occuper de la qualitĂ© de l’apprentissage ?
Le dĂ©veloppement de l’apprentissage ne doit pas se faire au dĂ©triment de la qualitĂ© des formations initiales. Avec la rĂ©forme de 2018, en reconnaissant l’apprentissage comme voie d’excellence pour tous nos jeunes, dans tous les secteurs et sur tous les niveaux, nous avons considĂ©rablement transformĂ© son image.
En mars, la Fnadir remettait 14 propositions pour amĂ©liorer la qualitĂ© de l’apprentissage. Quelles mesures envisagez-vous ?
La Fnadir [FĂ©dĂ©ration nationale des directeurs de centres de formation d’apprentis] – regroupant 600 directeurs de CFA – a alertĂ© sur la redondance des contrĂ´les qualitĂ© diligentĂ©s par les opĂ©rateurs de compĂ©tences et des audits Qualiopi, qui pour beaucoup se tiennent concomitamment. Elle interroge sur l’articulation des contrĂ´les, au regard des objectifs de renforcement de la qualitĂ© pĂ©dagogique des formations et de sanctions des organismes dĂ©faillants.
Vous allez lancer un travail sur les contenus des formations. Quelle mission avez-vous confié à France Compétences et à quel horizon ?
Les conditions d’enregistrement des certifications mĂ©ritaient d’ĂŞtre analysĂ©es et amĂ©liorĂ©es, près de cinq ans après l’adoption de la loi.
France CompĂ©tences a reçu la mission d’y travailler pour harmoniser les procĂ©dures et les critères, qu’il s’agisse de diplĂ´mes ministĂ©riels de l’agriculture ou du sport, de titres proposĂ©s par un organisme privĂ© ou d’un certificat proposĂ© par une branche.
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