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La Learning Experience Platform (LXP), qui offre une approche complémentaire au Learning Management System (LMS), connaît un attrait croissant dans les directions formations. Mais qu’est-ce qui se cache réellement derrière cette appellation ? Quels sont les caractéristiques des LXP et comment démêler le vrai du faux par rapport à un LMS ?

Beaucoup croient qu’une Learning Experience Platform n’est qu’une interface utilisateur résolument plus moderne que celle de leur LMS et s’inspirant des grandes plateformes B2C (Netflix, Spotify, Google…).

Ceci est extrêmement réducteur. On ne peut pas transformer un LMS en LXP. Pourquoi ? Car la philosophie du LXP est codée dans son ADN (en l’occurrence son modèle de données). Tout comme ajouter des ailes à une voiture n’en fait pas un avion, ajouter des fonctionnalités d’expérience utilisateur (UX) à un LMS n’en fait pas un LXP.

Là où les LMS ont été conçus pour les départements L&D afin d’administrer leur offre de formation, créer des parcours blended, héberger des contenus et les diffuser en y ajoutant un peu de social ou de gamification, le LXP à été conçu résolument pour les apprenants. Il habilite donc des modalités d’apprentissage ascendantes (user generated content, learning by doing, peer-learning, knowledge-sharing, micro-learning…) qui sont complémentaires à celles proposées par des LMS (formation blended, parcours…), le tout pour une expérience d’apprentissage plus attractive.

Véritable booster d’usage de votre LMS, un LXP s’intègre parfaitement à un écosystème d’apprentissage existant (Microsoft Teams, LMSs, MOOCs, librairies, outils auteurs, Sharepoint…) et habilite le « Learning In the Flow of Work ».

En effet, créer une culture d’apprentissage en entreprise passe par une appropriation des outils par les apprenants eux-mêmes. Les outils à leur disposition doivent donc être intégrés à leur quotidien et leur permettre d’être contributeurs notamment en créant et en partageant du contenu. Dans un LXP, tout le monde peut être formateur, ce qui place les RH dans un rôle de curation, d’identification des experts. Et quoi de plus valorisant pour un(e) salarié(e) que de transmettre son savoir, créer du contenu réutilisé par son entreprise, gagner des « followers » qui le(la) suivent pour son expertise et d’être totalement maître de son plan de développement ? Cela vaut-il plus que des points de gamification ? En tout cas nous avons tendance à le croire chez Beatnik. 

Fondamentalement, le LXP change aussi les principales données suivies. On oublie un peu les métriques quantitatives comme le temps passé (LMS) au profit de métriques qualitatives comme la compétence (LXP) grâce aux derniers standards comme xAPI. Avec xAPI, les données prises en compte sont bien plus larges que Storm et vont permettre d’analyser le comportement de l’utilisateur pour lui faire des recommandations pertinentes, contextuelles.  

Enfin, si le digital learning veut tenir ses promesses de permettre à chacun de développer ses compétences, notamment les populations impactées par la transformation digitale et qui n’ont pas d’ordinateurs portable à disposition, le LXP sera sans doute plus pertinent en ayant de vrais cas d’usages avec une technologie mobile first qu’en proposant une version responsive de l’expérience PC.

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Morgan Naud
CEO & Fondateur

Morgan Naud, co-fondateur et CEO de Bealink possède plus de dix ans d’expérience dans l’édition de logiciels reconnus mondialement dans le domaine du digital learning.
Fort de son expérience acquise sur de multiples déploiements internationaux pour des grands groupes, il fonde Bealink en 2019 afin d’adresser les problématiques techniques qu’il a pu rencontrer chez ses clients.

Téléchargez le dossier complet Etat de l’art LMS/LXP/LEP…

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