L’enseignement n’échappe pas aux révolutions que peut initier la transformation digitale. Comprendre comment les humains apprennent grâce aux neurosciences peut permettre d’adapter les outils méthodologiques et numériques…

Les neurosciences

Notre connaissance actuelle du cerveau et de son potentiel ont progressé de façon spectaculaire ces 20 dernières années (1), ces nouvelles informations doivent avoir nécessairement un impact sur la façon d’enseigner et d’appréhender la #formation des enseignants. Les sciences cognitives et le #numérique peuvent permettre d’individualiser les enseignements en fonction duparcours de l’apprenant, des contenus déjà acquis mais aussi des indicateurs de progrès ou de difficultés rencontrées.

Le microlearning en mode adaptatif

La valorisation de la masse de données (ou Smartdata) en provenance des apprenants permet une personnalisation approfondie de l’#apprentissage. Cependant, à l’heure actuelle encore trop peu d’établissement d’enseignement supérieur possèdent une architecture de systèmes d’information ayant la capacité de produire l’individualisation idéale.

La #réalité virtuelle

La démocratisation des casques de réalité virtuelle permet d’envisager une utilisation à grande échelle permettant de sortir désormais des phases d’expérimentation. En effet, comme vu précédemment, l’utilisation des smartphones a explosé ces dernières années sur la tranche des 18-24 ans. Le déploiement de cette #technologie n’est donc plus un problème et de nombreuses applications existent déjà dans le domaine.

L’Intelligence artificielle et les chatbots

Enjeu majeur de notre société, l’intelligence artificielle et le machine learningpermettent d’optimiser les algorithmes de production du choix des contenus pédagogiques mais aussi d’analyser les interactions humain-machine. Le système est très utilisé dans le cas des chatbots avec la promesse d’une véritable révolution pour l’expérience « apprenants ».

Le 5ème élément… L’humain !

N’en déplaise à Luc Besson, dans notre domaine ce 5ème élément n’est pas « l’Amour » (quoique !) mais avant tout l’humain ! Toujours au cœur de ces révolutions, l’enseignant doit être bien préparé à ces changements. Avec un métier déjà très exigeant, il est toutefois nécessaire d’imaginer de nouvelles organisations voire de nouvelles fonctions au sein des établissements d’enseignement autour du rôle de l’enseignant. Il faut donc favoriser le travail collaboratif et la co-construction avec l’ensemble des acteurs des établissements (apprenants, administratifs, enseignants et enseignants-chercheurs, transformateurs…).

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