Lancé parallèlement à edX en 2012, fabrique les outils 2.0 de l’université américaine : Mooc mais pas seulement. Au-delà de la conception, HarvardX se veut un laboratoire de recherches et d’expérimentations sur la pédagogie numérique. Rencontre avec , doyen de la faculté, à l’occasion de son passage en France.
 HarvardX compte 2,4 millions d’utilisateurs pour environ 6 à 7 millions sur edX. Nos données très récentes montrent que 70% des utilisateurs sont titulaires d’un bachelor. Il y a aussi un pourcentage assez élevé d’enseignants, environ 30-40% – variable d’une discipline à l’autre. Ce qui veut dire que nous avons un fort impact sur le corps enseignant, et que ce dernier cherche à améliorer son enseignement. C’est plutôt une surprise, nous ne l’avions pas vraiment prévu.
HarvardX n’a pas été conçu pour remplacer le modèle classique, nous sommes là pour le transformer. Il y aura des contenus uniquement en ligne mais l’avenir est aux contenus hybrides, comme ce qui se fait dans les classes inversées.
Nous fonctionnons sur l’expérimentation, c’est dans l’ADN d’. C’est notre manière d’aller toujours de l’avant sur les questions de . Avec edX, le projet était de créer une plate-forme d’enseignement en ligne dans le monde, alors qu’HarvardX relève davantage de la transformation de notre université. Si nous voulons continuer à être parmi les meilleurs, nous devons investir et travailler sur de nouvelles approches. C’est la même raison qui nous pousse à investir dans la recherche sur les neurosciences : nous voulons faire des découvertes pour vivre mieux, et Harvard a la capacité d’être à la pointe sur ces sujets.

Les #MOOC sont un prétexte pour transformer l’organisation et les modèles pédagogiques. En fait il faut voir les changements en cours comme une système buissonant

Repéré depuis Robert A. Lue : “HarvardX n’a pas été conçu pour remplacer notre pédagogie mais pour la transformer” – Educpros

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