A l’automne 2017, le gouvernement compte s’atteler à un vaste chantier : la réforme de la #formation professionnelle. Le fonctionnement du CPF et des OPCA devrait être profondément modifié.

Emmanuel Macron souhaite transformer de fond en comble le modèle social français. Cela passe par une réforme du droit du travail par ordonnances, du RSIou encore de la CSG. Mais ce n’est pas tout. Le président de la République a également l’intention de revoir le système de retraite, l’assurance-chômage, #l’apprentissage mais aussi la formation professionnelle. Un sujet épineux qui concerne aussi bien la population active que les spécialistes de la formation ou les RH.

Investir dans la formation professionnelle : Au cours de la campagne électorale, l’actuel chef de l’Etat avait promis d’investir 15 milliards d’euros en cinq ans dans la formation professionnelle. Les efforts seront prioritairement portés sur les chômeurs de longue durée, les décrocheurs et les bénéficiaires du RSA.
Réformer le CPF : En vigueur depuis le 1er janvier 2015, le compte personnel de formation (CPF) a remplacé le droit individuel à la formation (DIF). Pour le moment, il est crédité en heures
Labelliser les organismes de formation : Pour permettre aux salariés de se former au mieux, toutes les formations devront rendre publics leurs résultats (impact sur le retour à l’emploi, sur le salaire, sur les compétences réelles acquises…).

En France, tous les employeurs de droit privé de plus 10 salariés ou plus sont dans l’obligation de financer la formation professionnelle continue via une taxe sur la contribution à la formation professionnelle. Cette taxe permet de financer les plans de formation conçus par les entreprises. Ils peuvent également financer les formations agrées que les salariés peuvent suivre individuellement. Les OPCA ont trois missions principales : gérer les sommes récoltées via la taxe et financer les formations et rendre éligibles les formations professionnelles en prenant en compte certain critères (les formations doivent être certifiantes, diplômantes et enregistrées au Répertoire National des Certifications professionnelles (RNCP).

 

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