Les origines de la distance relationnelle au sein des groupes
La distance relationnelle dans un groupe découle d’écarts de compréhension, de communication et d’interaction. Les théories de la distance sociale (Bogardus, 1933) et de la distance culturelle (Triandis, 1994) montrent comment ces écarts résultent de différences culturelles, sociales, psychologiques, historiques, matérielles, philosophiques et territoriales.
La présence consciente comme voie de rapprochement
Dans ce contexte, la présence à soi, aux autres et au monde devient un levier pour réduire la distance relationnelle. Cette présence est un processus d’attention active, de conscience ouverte, qui permet de se recentrer sur ses émotions, pensées et intentions, tout en accueillant les autres dans leur singularité (Kabat-Zinn, 1990).
La présence collective et le partage des intériorités
La présence collective ne se limite pas aux présences individuelles ; elle est un « nous » où chaque membre ressent un lien d’appartenance tout en respectant la singularité de chacun (Senge, 2006).
Chaque soi-même devient le groupe
Les recherches montrent que la distance relationnelle au sein d’un groupe peut être transformée par une présence consciente, individuelle et collective. En développant cette présence, les membres réduisent les écarts, ouvrant un espace de collaboration authentique.
Bien que cela demande un engagement mutuel, les bénéfices sont profonds : une communication enrichie, des relations solidifiées et une action collective fondée sur la richesse des ressources individuelles.