Une étude menée par Salesforce relayée par l’expert IA Bernard Marr révèle que 20 % des employés sont des utilisateurs secrets de l’IA, surnommés « utilisateurs souterrains ». Ces travailleurs explorent les avantages de l’IA sans partager ouvertement cette information avec leurs pairs. Pourquoi ce secret ? La peur des réactions des managers semble être une raison majeure. Les employés ne connaissent souvent pas la position de leurs supérieurs vis-à-vis de l’utilisation de l’IA et préfèrent donc éviter toute confrontation potentielle.
Environ 74 % des utilisateurs d’IA clandestins hésitent à parler de leur recours à ces technologies. Ils choisissent le silence, sauf si interrogés directement. Ce comportement témoigne d’un climat d’incertitude quant aux normes et aux attentes liées à l’IA. Dans certains cas, il résulte également d’une politique d’entreprise peu encourageante envers cet outil novateur, voire de son interdiction lorsque des données sensibles sont en jeu.
La nécessité d’une politique claire sur l’utilisation de l’IA
L’accroissement de l’utilisation non sanctionnée, aussi appelée « shadow AI », met en lumière le besoin urgent pour les entreprises de définir des lignes directrices précises concernant l’usage de ces technologies. Beaucoup d’employés se retrouvent face à l’ambiguïté, car moins de 40 % des entreprises proposent actuellement un cadre clair pour l’intégration de l’IA au travail.
Le chemin à parcourir pour une intégration harmonieuse
Bien que l’intégration de l’IA offre des pistes prometteuses pour transformer la productivité et la satisfaction des employés, ces bénéfices doivent être accompagnés d’un environnement de travail prêt à accueillir ces changements. Afin d’éviter la prolifération de l’usage clandestin, les entreprises se doivent d’établir rapidement des balises qui encadreront l’utilisation de l’IA.