Un tableau papier, des feutres. Voilà ce dont le formateur a besoin dans sa salle pour exercer son talent. Et cette formule, quoi qu’on en dise fonctionne encore merveilleusement bien quand elle est animée avec passion et professionnalisme. Cependant, elle est sérieusement challengée par de nouvelles modalités, de nouvelles attentes, de nouveaux outils. Tour d’horizon de ce nouvel univers pédagogique.

Du piano au big-band

Le Digital Learning offre une palette d’activités pédagogiques riche qui permet de faire passer la formation d’une forme quasi unique et courte : de quelques heures à quelques jours en salle, à de véritables parcours multimodaux utilisant de nombreux outils permettant d’enrichir et moderniser des formations qui s’étalent sur plusieurs semaines.

En salle, le formateur déjà rodé à l’utilisation de PowerPoint dispose maintenant de nouveaux outils pour enrichir ses activités : Klaxoon, Kahoot, Mrod, Beekast, Wooclap, …

Hors de la salle, l’apprenant peut de son côté utiliser de nombreux outils pour se former : son smartphone ou tablette pour suivre des modules de Mobile Learning, son ordinateur pour se connecter aux plateformes LMS ou suivre des MOOCs, des réseaux sociaux pour échanger avec ses pairs.

Du morceau à la symphonie

Écouter Keith Jarrett en solo est un plaisir incomparable, mais que peu trouverait agréable si le morceau durait des heures, alors que le festival Rock en Seine s’étale lui sur 3 jours en faisant salle comble.

Passer de la formation au Digital Learning, c’est proposer des modalités aux formes diverses :

  • auto-formation en ligne
  • classes virtuelles
  • MOOC
  • serious-game

Combiner ces modalités en parcours et les enrichir de services d’accompagnements permet de créer de véritables dispositifs de formations multimodaux.

Du soliste au chef d’orchestre

La formation dans sa forme la plus traditionnelle repose sur un homme, le formateur. Le Digital Learning avec sa richesse et sa complexité ne peut pas s’auto-organiser. Le chef d’orchestre de la formation s’appelle maintenant « Digital Learning Manager » et son champ d’action est très étendu.

  • La veille, la recherche de partenaires, d’outils, d’expériences.
  • L’information et la documentation.
  • L’actualisation permanente de ses compétences pédagogiques et techniques.
  • La conception de dispositifs blended.
  • L’accompagnement à la conception pédagogique.
  • L’encadrement de l’équipe Digital Learning.
  • La gestion des plateformes et portails de formation.
  • La mise en place de dispositifs d’accompagnement des apprenants.
  • Le reporting.

 

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