est le directeur général du Ciett, la Confédération mondiale des agences d’intérim (Adecco, Randstad, etc.). Auteur de Travailler pour soi. Quel avenir pour le à l’heure de la révolution individualiste ? (Seuil, 2013), il vient de publier dans l’ouvrage collectif Sociétal 2015 (Eyrolles) une tribune intitulée “Vers la fin du salariat ?”
On risque d’assister à une polarisation du marché du travail. Les personnes hautement qualifiées, qui ont une expertise, qui sont souples et ouvertes au changement, s’en sortiront sans problème. Par ailleurs, il y aura toujours une demande pour les personnes faiblement qualifiées, notamment dans les services à la personne, comme les gardiennes d’enfant. Par contre, la catégorie intermédiaire, celle des employés de bureaux qui effectuent des tâches routinières, risque de souffrir, notamment en raison de l’automatisation croissante de certains métiers. C’est le résultat d’un processus d'”” du marché du travail.

La fin du salariat sonne le glas de la révolution industrielle et de son modèle. A moins que l’uberisation du monde soit le début d’une nouvelle prolétarisation du monde.

Repéré depuis “Le modèle social bâti sur le salariat est en train de s’effondrer” – Entreprises – Trends-Tendances.be

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