Dans le rapport Qualité des pratiques de développement des compétences informationnelles au sein du réseau de l’Université du Québec (2016), un des résultats de l’étude identifie une opportunité d’amélioration chez le bibliothécaire-#formateur en matière de #pédagogie. Comme nombre d’enseignants universitaires (Albero, 2011), le bibliothécaire-formateur type est davantage centré sur la matière qu’il doit transmettre que sur les besoins d’apprentissages de l’étudiant. Afin de bonifier l’accompagnement de l’étudiant en #formation documentaire, quelques notions de pédagogie peuvent être mises à profit assez simplement.
En pratique
En formation documentaire, afin de centrer l’objectif d’#apprentissage sur le besoin de l’étudiant, le bibliothécaire peut effectuer d’abord un travail pour identifier les tâches en lien avec les compétences informationnelles que l’étudiant doit réaliser dans le cadre de son programme universitaire. Nos homologues anglophones parlent de curriculum mapping (Jacobs, 2004). Cette planification permet de cibler à quel moment l’étudiant a besoin d’apprendre quelles notions.
Un exemple qui fonctionne
Dans une formation documentaire en particulier, j’ai expérimenté de mettre à profit ces quelques notions pédagogiques. Elle est la troisième séance d’une série. Aussi, les étudiants ont acquis certains segments de connaissances. Cette séance permet d’expérimenter l’assemblage de différents segments. La tâche leur apparaît à priori complexe, mais les itérations permettent de faire progresser leur maîtrise du processus.