De prestigieuses universités filment leurs professeurs et donnent gratuitement accès à leurs leçons sur le Web. Des entreprises comme TED-Ed illustrent les propos de formateurs triés sur le volet au moyen d’animations créatives.
Des enseignants «inversent» leurs classes par la vidéo. Quelle est la source de cet engouement pour l’image ? Pourquoi un chargé de cours, une professeure devraient-ils faire de la place à la vidéo dans leur enseignement?
Parce que les images vidéo sont devenues omniprésentes
La compagnie Cisco publie chaque année des statistiques concernant le trafic Internet. Bien sûr ces chiffres favorisent l’industrie de la réseautique, mais il reste que certains frappent l’imagination.

D’ici 2016, Cisco prévoit que…

le trafic vidéo constituera 54 % du trafic Internet mondial;
20 000 heures de contenus vidéo traverseront les réseaux chaque seconde;
l’équivalent en gigaoctets de tous les films réalisés à ce jour passera par les réseaux IP toutes les trois minutes.

Parce qu’un changement de culture est en cours chez les jeunes

Consulter des contenus vidéo numériques sur différents supports est donc naturel pour nos étudiantes et étudiants. Le journaliste Hervé Guillaud (2009), qui considère que l’on assiste à une «transformation culturelle forte», fait cette observation troublante :

«Les plus jeunes ont tendance à utiliser YouTube comme moteur de recherche, c’est-à-dire à regarder les contenus du web seulement sous l’angle vidéo, comme si les contenus textuels n’existaient pas ou plus. Pour eux, une grande partie de leur expérience du web s’arrête aux vidéos qu’ils y trouvent.»

Pour que les universités s’adaptent davantage à ce changement

Cette culture vidéo trouve encore un écho modeste dans le milieu universitaire :

«… The state of play today in higher education is such that the “screen literacy,” “visuality,” and fluency that students bring to the classroom and to their work from their worlds outside the university are barely being serviced inside of it.»
(Kaufman et Mohan, 2009)

Parce que la vidéo peut ajouter de la valeur à l’enseignement

Pour Jack Koumi, consultant britannique ayant œuvré à la BBC et à la Open University, l’intégration de la vidéo peut ajouter de la valeur à la formation sur les plans cognitif, expérientiel et affectif (ce qu’il appelle nurturing) (cité dans Snelson, 2008).

  • Valeur cognitive
  • Valeur expérientielle
  • Valeur affective (nurturing)

Pour guider les étudiants dans leur lecture des vidéos

Que ce soit en #formation initiale, continue, en présentiel ou à distance, la vidéo doit faire partie d’un ensemble structuré d’activités pédagogiques afin de contribuer véritablement à l’atteinte d’objectifs d’apprentissage :

Repéré depuis Pourquoi utiliser la vidéo en formation? – Service de soutien à la formation – Université de Sherbrooke
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