Projeter l’apprenant dans un environnement aux frontières du réel… Avec de tels arguments, la #réalité augmentée semble offrir de belles perspectives à la #formation. Mais, qu’en est-il réellement dans la pratique ? Cette #technologie est-elle en train de révolutionner le marché de la formation ou n’est-elle qu’un simple objet de fantasme ? Etat des lieux.

« La réalité augmentée permet d’enrichir une situation du réel, perçue à travers une tablette, un téléphone ou encore un casque, en y superposant des éléments virtuels et ceci en temps réel, dans un univers en trois dimensions », rappelle Nicolas Chalons, associé et directeur de YES ‘N’ YOU #Digital. Plus pragmatique que la #réalité virtuelle, la réalité augmentée offre ainsi à l’apprenant une immersion complète, permettant de reproduire, sans limites, les gestes et les procédures jusqu’à leur acquisition totale. Audition, odorat ou même sens du toucher interviennent… Grâce à ce réalisme, cette technologie peut ainsi s’adresser à tout type de secteurs et de métiers, du management à la coiffure… « Alors que l’on pensait au départ que la réalité augmentée s’orienterait uniquement vers l’#apprentissage de métiers très techniques, on peut très bien imaginer aujourd’hui une ballade à travers Paris avec son smartphone pour un parcours de langue en réalité augmentée », illustre Nicolas Chalons.

Un avenir prometteur

Au vu de l’engouement suscité par l’application Pokémon Go au cours de l’été 2016 auprès du grand public, il est à fort à parier que l’usage de la réalité augmentée dans la formation devrait très vite se démocratiser. « Elle va transformer la formation en une expérience apprenante nouvelle et créer une véritable appétence avec une learner experience nouvelle », assure le président de l’Affen. Mais l’offre pourra-t-elle alors répondre à la demande ? « La réalité augmentée est l’avenir de la formation. Le renouveau des contenus sur étagère intègre aujourd’hui cette technologie et va permettre sa démocratisation à plus grande échelle d’ici 2 à 3 ans », promet le directeur de YES ‘N’ YOU Digital.

Par Stéphanie Marpinard
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