A longueur de blogs, de tweets, de newsletters, d’annonces, d’articles de presse, le monde qui nous est décrit et les habitants qui le peuplent me semble de plus en plus éloigné du monde que je crois connaître.
Ce champ de distorsion de la réalité (CDR) semble de plus en plus fort.

Bien sûr le monde change, nos habitudes, nos manies, notre relation à l’information, au temps, aux rapports humains.
Ah oui ? tant que ça ?

A en croire ce que je lis (et parfois ce que je dis. Pire, ce que j’écris) tous ce qui ne passe pas par nos Smartphones ou nos Tablettes est condamné à disparaître. Vraiment ? :

  • est-on réellement condamné à vivre en ermite numérique si on n’a pas de compte Facebook ?
  • devient-on totalement invisible si on ne tweet pas au moins 1 fois par jour ?
  • est-on un anonyme si on a pas de followers  et un asociale si on ne suit personne sur Twitter ?
  • notre carrière est-elle foutue si on a moins de 500 contacts Linkedin ?

Si j’écoute l’incessante incantation ambiante à utiliser les réseaux sociaux, à publier ses états d’âme, à s’afficher sous toutes les coûtures, si j’en crois les étourdissantes statistiques où l’on dénombre les nouveaux comportements des bipèdes par centaines de millions, alors oui, le numérique est devenu presque aussi vital que l’air que nous respirons.

Ces discours ne seraient-ils pas intéressés ? Non… ne me dites pas qu’on est en train de nous orienter vers un nouveau territoire de la société de consommation ! Serait-on une fois encore dans le viseur du marketing et des publicitaires ?
Tout ça parce que :

  • la minute de pub est moins cher chez YouTube que sur TF1 ;
  • Google connait tout de moi et peut répondre à tous mes besoins de consommateur ;
  • Twitter est bien plus efficace que Mata Hari ;
  • mon Smartphone est capable de siphonner mon compte en banque  à coup d’achats indolores à moins d’un euro ;
  • les ménages, même les plus modestes dépensent plus en équipements numériques que pour leurs vacances ;
  • chaque possesseur de Smartphone est devenu une cible atteignable en tout lieu, à tout moment.

Oui bien sûr, le web 17.0 est formidable,  le cloud donne un sentiment de légèreté,  nos Tablettes sont l’outil idéal pour s’informer et se distraire, la vie numérique change radicalement notre approche de l’espace, du temps, de l’information, de la communication.

Sans les réseaux sociaux, je n’aurais jamais croisé aussi facilement le chemin de Denis Cristol ou de Benjamin Chaminade, la veille ne serait pas aussi facilitée sans l’incroyablement prolifique François Duport, ma vie de tous les jours ne serait pas aussi insouciante si je ne pouvais pas réserver une Autolib en descendant l’escalier, trouver la réponse à pratiquement toutes les réponses de Jérémy depuis le canapé, sourire après avoir réussi à passer ce foutu niveau 73 entre la station Opéra et Madeleine tout en écoutant le dernier album d’Alice Russel.

Evidemment, sans le numérique, sans les nouvelles technologies :

  • il ne serait pas possible de former l’ensemble de la force de vente de cette nouvelle enseigne d’accessoires pour mobile en un temps record ;
  • il n’aurait pas été possible de diminuer de moitié la durée de la formation des nouveaux embauchés du leader Français du nucléaire ;
  • le monde de la formation traditionnelle ne tremblerait pas autant à chaque claquement de bouche quand le mot MOOC est prononcé ;
  • il ne serait pas possible d’espérer avoir à nouveau des élèves intéressés par l’histoire-géo plutôt que par l’échange de SMS en cachette sous la table.

Mais tout n’est pas aussi simple que cela, comme le montre par exemple l’étude menée par McGraw-Hill :
https://www.mheducation.com/about/news-room/texting-while-studying-new-study-mcgraw-hill-education-reveals-technology-can-be

J’en suis sûr, la technologie n’a pas fini de nous surprendre, de nous donner des super-pouvoirs, de faciliter notre quotidien, de faire sauter des barrières, de repousser les limites et, qui plus est, à une vitesse folle.

Malheureusement, il ne suffit pas d’être  équipé d’un colt Smartphone à la ceinture et bientôt d’une paire de lunettes magique pour devenir quelqu’un d’autre. Comme le disait le célèbre économiste John Maynard Keynes (05 juin 1883 – 21 avril 1946) : La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes.

Alors comment se préparer à vivre dans ce nouveau monde digital ?

En tout premier lieu, il faut le découvrir, comprendre son fonctionnement, comment et par qui il est animé. Ensuite, il faut l’expérimenter, le mettre à l’épreuve de sa propre opinion. Ensuite seulement, il sera possible de l’exploiter, d’en tirer profit ou non.

Dans le domaine de la formation, un peu à la traine, il semblerait que la course contre la montre ai commencé.

C’est pourquoi, IL&DI propose aux DRH, Responsable de formation, Responsable d’université d’entreprise, Chef de projet en ingénierie de formation, Responsable développement RH, Responsable filière métier, Responsable e-learning, Digital Learning and Development Manager, Directeur général, Directeur ou responsable de développement, responsable d’offres de formation interentreprises ou intra-entreprise, responsable ingénierie de formation dans un organisme de formation ou un OPCA…
de se préparer au nouveau monde du Digital Learning en organisant le Digital Learning Day.

 

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