Popularisé par Sony en 1999 (eh oui, déjà…), Aibo fut le premier robot domestique, dont le simple objectif était de nous distraire. Que de chemin parcouru depuis ! Des assistants personnels comme Jibo aux robots de téléprésence, en passant par les bots intégrés aux réseaux sociaux, les robots sont aux portes de la formation. R2D2 n’est pas loin !
C’est quoi un robot ?
Les robots peuvent prendre des formes très diverses :
- une boite à chaussures sur roulettes pleines d’électronique pour rendre concrète la programmation, comme Thymio ;
- un bonhomme en plastique vaguement humanoïde pour dialoguer et vous aider à réaliser des activités quotidiennes comme L’Alpha 2 d’ubtech ;
- des systèmes de téléprésence vous permettant d’être « presque » physiquement là et de vous téléporter comme Awabot ;
- ou plus discret comme ces robots logiciels cachés dans des systèmes de messagerie comme Messenger de Facebook.
Et ce n’est que le début assez grossier de ce qui nous attend dans quelques années. Les robots vont devenir de plus en plus discrets, puisque nous nous serons habitués à eux comme nous l’avons fait à la vitesse de l’éclair avec les smartphones. Ils seront surtout plus agiles, plus intelligents, et sauront apprendre par eux-mêmes grâce au Deep Learning.
Vous avez peur ? Si vous voulez savoir quel est votre rapport aux robots, rendez-vous avec le Serious Game L’affaire Johnson.
L’intérêt des robots en formation
Les robots peuvent rendre de grands services en formation. Les expériences les plus intéressantes sont aujourd’hui celles qui utilisent les robots de téléprésence. Nous connaissons bien la salle de formation et la classe virtuelle, et bien avec les robots de téléprésence, nous pouvons imaginer des classes hybrides. Les participants qui le peuvent seront là physiquement, et ceux qui ne peuvent ou ne le souhaitent pas, pourront être représentés par leur propre robot au travers duquel ils pourront, regarder, montrer parler, écouter, se déplacer, etc.
Les robots peuvent aussi servir à faire des expériences, à nous entraîner encore et encore sans lassitude à toutes sortes de tâches, à nous questionner, nous interpeller, nous observer et nous challenger autrement qu’à travers un écran en interagissant avec nous dans notre univers physique.
Pour les « bots », ces interlocuteurs virtuels, ils répondront poliment et sans lassitude à toutes nos questions avec un dialogue presque naturel.
Pour les curieux, qui voudraient en savoir plus sur la réalité robotique d’aujourd’hui, voici un très bon site dédié aux robots éducatifs.
Les robots peuvent-ils remplacer les formateurs ?
Euh… quelle drôle de question ! Certainement pas. Les robots, même les plus sophistiqués, ceux qui prochainement pourront apprendre par eux-mêmes ne seront jamais plus que ce que nous aurons programmé à l’avance. Il faudra bien que quelqu’un soit à l’origine de leur aptitude à répéter et reproduire des comportements que nous leur aurons enseignés. Et ils ne seront pas capables avant bien longtemps (voire jamais) d’identifier une situation nouvelle, de l’analyser, la comprendre, et y apporter une réponse appropriée et pertinente.
Même s’ils ont réussi à briller, il y a un monde entre le jeu de go et l’apprentissage !