Si le jeu fonctionne bien en matière d’#apprentissage, c’est pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la biologie et les neurosciences nous prouvent qu’il favorise le développement cérébral. Pionnier dans la recherche sur le jeu et fondateur du National Institute of Play, Stuart Brown explique ainsi qu’il n’y a rien qui stimule autant le cerveau que le jeu. Les connaissances sont fixées plus fermement et plus durablement lorsqu’elles ont été acquises en jouant.
Tout comme la nouvelle génération des cours en ligne, les jeux sérieux permettent de personnaliser l’apprentissage, notamment s’ils s’adaptent au rythme de progression de l’élève, leur laissent le choix de leurs actions et offrent des voies différentes pour arriver à un même but (intégrer une notion, acquérir une compétence, etc.). Les technologies numériques permettent là de lever un obstacle majeur à la diffusion des grands ressorts de la #pédagogie, bloqués jusqu’alors par le caractère massif de l’#éducation. À noter qu’il ne s’agit donc pas d’une révolution pédagogique. « Les pédagogies sont connues et anciennes mais leur mise en place est grandement facilitée par les outils technologiques aujourd’hui à notre disposition », résume Pascal Balancier.
La série sur #l’éducation #ParisTechReview (8 articles) est particulièrement intéressante. Pour exemple le premier #MOOC de l’IFP School, intégrant, pour la première fois dans un MOOC, un #serious game permettant de tester et valider les compétences acquises au fur et à mesure de la #formation, il a attiré plus de 3000 personnes. 31 % des inscrits ont suivi la formation jusqu’au bout en décrochant les badges de compétence et l’attestation de participation

Repéré depuis MOOCs et serious games: les apprentissages à l’âge numérique

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