La forme est première elle guide l’œil la main qui réalise une œuvre l’expérience de l’action donne une place à cette dernière. C’est une logique a posteriori. Dans cette approche ce qui importe c’est d’emprunter un chemin. La beauté du voyage est faite de ses imprévus, de ses rencontres. Dans un premier cas, nous voilà muni d’un guide nous astreignant nous-mêmes à des haltes des points de passage obligé. Dans un second cas, nous voilà mis face à nous même à la recherche de ce qui va faire sens au jeu de l’exploration.
Pour se préparer à la découverte, peut-être vaut-il mieux se perdre un peu pour être touché par surprise. Peut-être est-il plus riche de s’ouvrir à des possibles qu’on ignorait pour les accueillir simplement. Si l’on souhaite innover peut être vaut-il mieux avancer cueillir des hasards, opérer des liens inattendus plutôt que de s’attendre par avance ce à quoi l’on va aboutir car auquel cas il n’y a rien à dire de neuf que du prévu.
L’#innovation serait donc une découverte a posteriori une intuition qui émerge plutôt qu’un plan a priori. Qu’elle soit pédagogique ou de formation, c’est un effet d’échelle qui change. Plus souvent les réponses aux questions posées incitent à la prudence et à la modestie qu’à l’affirmation de transformations radicales hautement désirables par tous. Parlons plutôt de diversification dans les façons d’enseigner et d’apprendre pour rendre hommage à ce que l’humanité a déjà produit.