Des Mooc diplômants, des #Mooc payants, des Mooc pour entreprises… Toujours à la recherche du bon #business model, les plateformes américaines de Mooc se diversifient. Tour d’horizon des principales tendances là où tout a commencé, en amont de la Learning expedition EducPros dans la Silicon Valley, début novembre 2015.
Pour pallier ce problème et motiver davantage les élèves, NovoEd, une start-up qui a levé 4,8 millions de dollars l’an dernier, s’est positionnée sur le créneau des Mooc collaboratifs.Non seulement les étudiants suivent un cours, mais ils ont en plus toute une série de projets communs, à distance (projets associatifs, études pour des entreprises, etc.).Autre tendance : l’abandon progressif du modèle des sessions, trop rigides, et l’évolution vers un modèle où il est possible de débuter un cours à la demande ou beaucoup plus fréquemment, sans avoir à attendre deux ou trois mois.
Lorsqu’il s’agit de recruter ou de faire évoluer un salarié, les employeurs américains accordent petit à petit de plus en plus de reconnaissance aux Mooc. “C’est le retour que l’on entend systématiquement, et qui a été corroboré par différentes études. Les employeurs prennent de plus en plus en compte les Mooc dans leurs décisions d’embauche, c’est même quelque chose qu’ils recherchent sur un CV, car c’est un signe que la personne a été persistante et a réussi à suivre et comprendre un cours de haut niveau,
De plus en plus de plateformes misent sur les abonnements payants, comme Udacity. Ses “nanodiplômes”, construits avec des entreprises et centrés sur des compétences, sont à valider en six à neuf mois. Chaque élève paie un abonnement de 200 dollars par mois pour avoir accès au contenu.
Le phénomène MOOC permute et va s’intégrer dans les prochains mois / années dans le paysage pédagogique. Et ça sera une révolution.
Repéré depuis Les États-Unis inventent les Mooc de demain – Educpros
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