Bpifrance a choisi d’investir dans l’enseignement supĂ©rieur privĂ©. Pourquoi ?
Dans une perspective de diversification de nos actifs, nous avons en effet dĂ©cidĂ©, il y a deux ans, d’investir dans le secteur de #l’Ă©ducation, au mĂŞme titre que celui de la santĂ© ou encore des Ă©nergies renouvelables.Pour votre premier investissement, pourquoi avoir choisi de participer au rachat des Ă©coles du groupe Laureate, aux cĂ´tĂ©s d’Apax ?Depuis deux ans, nous avons entamĂ© un dialogue avec tous les fonds afin de comprendre leur stratĂ©gie. Apax, qui avait dĂ©jĂ investi en 2013 dans l’Inseec, avait un objectif de consolidation qui coĂŻncidait bien avec notre mission.
Qu’entendez-vous par le dĂ©veloppement Ă l’international d’AD Education ?
Le groupe a commencé à créer des écoles en Italie et envisage de nouvelles acquisitions ailleurs en Europe.
Êtes-vous intéressés par les EdTech ?
Ce volet est plutĂ´t du ressort de la direction de l’innovation, mais notre mission consiste aussi Ă crĂ©er des synergies entre les organisations au sein desquelles nous investissons. Nous pourrions par exemple faire profiter l’Inseec du savoir-faire d’Open Classrooms
[dans laquelle Bpifrance a investi en 2016] et inversement. Bpifrance est Ă la tĂŞte d’un Ă©cosystème extraordinairement riche.
L’enseignement supĂ©rieur privĂ© aiguise l’intĂ©rĂŞt des investisseurs privĂ©s… mais aussi publics, Ă l’image de Bpifrance. JosĂ© Gonzalo, directeur exĂ©cutif fonds propres mid & large caps de la banque publique d’investissement, revient sur cette stratĂ©gie, Ă l’occasion de la confĂ©rence EducPros du 23 fĂ©vrier.