Une difficulté désirable, c’est d’abord une difficulté d’apprentissage, c’est-à-dire toute situation d’apprentissage que peut rencontrer un apprenant au cours de sa formation et qui l’amène à produire un effort cognitif significatif. Il peut s’agir par exemple : d’un test, d’une remobilisation de savoirs anciens, etc. (Cf. ci-après “4 +1 types de difficultés désirables”). Cette mise à l’épreuve va l’amener à améliorer ses processus d’encodage et de récupération et par conséquent, faciliter sa compréhension et sa mémorisation.

Une difficulté désirable, c’est aussi une situation d’apprentissage qui est voulue ou acceptée par l’apprenant.

Une difficulté désirable représente un défi accepté d’apprentissage.

La théorie des difficultés désirables est donc selon, leurs auteurs, contre-intuitive. Paradoxalement une personne qui suit un parcours d’apprentissage sans difficulté et réussit facilement à toutes les épreuves qui lui sont proposées, apprendra moins qu’une personne qui rencontre des difficultés et n’obtient pas des résultats probants. Car la seconde aura été amenée à produire des efforts pour se questionner, à chercher des solutions, à mobiliser ses ressources pour dépasser ses difficultés. Son engagement cognitif aura été beaucoup plus élevé (cf. notre article sur l’engagement cognitif et le modèle ICAP).

4 + 1 types de difficultés désirables possibles

Dans une revue de littérature récente (2017), Michaël Lévesque-Dion recense 4 types de difficultés désirables qui peuvent avoir un effet positif sur l’apprentissage.

  • L’espacement
  • L’interfoliage ou l’entrelacement
  • L’effet de test
  • La rétroaction
    +
  • Le calibrage de la difficulté

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